Sous le regard des volcans

Arequipa la blanche. Arequipa la ville des volcans.

Dans la deuxième cité péruvienne en ce qui concerne le nombre d’habitants, on ressent les forces de la nature. Chachani, Pichu Pichu, Misti  : trois volcans entourent Arequipa, dont un – le magnifique Misti – est actif. Il s’est d’ailleurs réveillé au début de cette année. S’ils constituent une menace, ces volcans dessinent aussi un paysage extraordinaire autour de la ville et, surtout, lui ont apporté le matériau pour sa construction : le sillar (rhyolite), roche blanche (parfois rose) abondamment utilisée pour les édifices. D’où son surnom d’Arequipa la blanche.

A Arequipa, on sent également le poids de l’histoire. Nous avons déambulé, admirant les maisons de l’époque coloniale (les « casonas » avec leurs beaux balcons et leurs cours magnifiques), les places parfois imposantes (la plaza de Armas, c’est quelque chose), les églises dont les ornements de façade mêlent art chrétien et représentations syncrétiques…

La merveille des merveilles est Santa Catalina, le plus grand couvent du monde, qui accueillait à sa grande époque 450 nonnes isolées du monde. Véritable ville dans la ville, il abrite plusieurs cloîtres, des rues, des jardins… Santa Catalina, c’est une explosion de couleurs : bleu lumineux, blanc et ocre très hispanique.

A Arequipa, on croise des touristes en tenue de randonnée et des péruviennes en habit traditionnel (et ce n’est pas du folklore). Une ville très douce, où évidemment on ne peut pas ignorer que l’on est touriste, mais où les sollicitations sont très modérées (on vous parlera de Cusco, c’est autre chose).

Cerise sur le gâteau, la gastronomie aréquipénienne est délicieuse.

Vous l’aurez compris, nous aimons Arequipa !