Nous avions déjà tous les deux voyagé en Grèce durant des vacances et nous voulions, à l’occasion de ce tour du monde, prendre le temps de nous y poser plusieurs semaines. Une entrée en Europe en douceur, avant de regagner la France et de reprendre nos vies d’avant.
Mi-mai, après avoir passé quelques jours à Istanbul, nous nous sommes rendus dans le petit port d’Ayvalik en vue de prendre le ferry pour Lesbos, une île toute proche de la Turquie que nous apprécions particulièrement. 16 euros pour une heure et demie de traversée entre les deux ports : presque une croisière quand on possède le bon passeport. Impossible de ne pas penser aux centaines de milliers de réfugiés qui ont risqué et parfois perdu leur vie au même endroit ces dernières années pour échapper à la guerre. Les habitants de Lesbos, qui ne roulent pourtant pas sur l’or, leur ont généralement témoigné une grande solidarité. Dans un premier temps, cet afflux de réfugiés (et surtout la publicité qui en a été faite) a dissuadé certains touristes de visiter Lesbos, mais la saison 2017 s’annoncerait meilleure que les précédentes. A Lesbos, on est bien loin de la hype et des hordes de touristes de certaines îles des Cyclades, nous nous y sentons bien !
Le château de Mytilène, la capitale de Lesbos, est en vue !
Après neuf mois et demi de voyage, nous revenions en Europe…
Première halte à Lesbos, la jolie station balnéaire de Skala Eressou
Quand le street art s’exprime au bord de la mer, devient-il du beach art ?
Il ne nous a pas fallu longtemps pour nous adapter à la vie en Grèce…
Balade dans les montagnes au-dessus d’Eressos
Il y a d’ailleurs dans ce coin un joli terrain à vendre qui ne nous déplairait pas
Les voisins
Entre Eressos et Sigri, le monastère byzantin Ypsilou ressemble pas mal à une forteresse
Construit au sommet d’un pic rocheux, il offre une magnifique vue qui, ce jour-là, était malheureusement un peu bouchée
Escale suivante : Petra, la principale station balnéaire de Lesbos
Nous nous sommes régalés des couchers de soleil sur la baie
Et un beau jour, l’été a pointé le bout de son nez…
Petra, avec son église construite sur un pic rocheux
En route pour le pâturage !
Le restaurant de la coopérative des femmes de Petra est notre cantine. La feta au four est un pur délice
A proximité de Petra, le village de Molyvos et son château du 13e siècle
Les jolies ruelles de Molyvos
Sous le dôme blanc, les anciens bains thermaux d’Efthalou, toujours en activité
Mantra grec
Après une dizaine de jours à Lesbos, nous avons repris un ferry, cette fois-ci pour le petit archipel de Fourni. Changement de décor ! La dentelle de ses côtes et son ambiance tranquille nous ont séduits.
Le petit archipel a longtemps été un repaire de corsaires barbaresques au service des Ottomans : son nom complet, Fourni Korseon, viendrait d’ailleurs du mot français corsaire.
Un beau lever de soleil pour notre départ de Mitylène vers Fourni
La baie de Fourni, la capitale de l’archipel
Bonjour !
On est bien !
Pas mal, la vue depuis notre studio
Des figuiers de barbarie en pagaille
Diptyque typique
On dirait une carte postale, non ?
Trois jours plus tard, nous prenions le ferry pour Ikaria. Ikaria doit son nom à Icare qui, en s’enfuyant de labyrinthe conçu par son père Dédale, s’est approché trop près du soleil, faisant fondre ses ailes et entraînant sa chute dans la mer à proximité de l’île.
Les nombreuses vallées, aussi belles que les côtes, les fêtes de village, les cafés et restaurants traditionnels, mais aussi le fait que l’île semble un peu hors de tout lui confèrent un charme fou.
Au contraire de ceux de Fourni, les habitants d’Ikaria cherchaient à se protéger des raids de pirates en vivant dans la montagne et en camouflant leurs habitations dans la nature. Ce n’est que depuis la seconde guerre mondiale environ que les côtes sont habitées. Après la guerre civile et sous la dictature des colonels, l’île était un lieu de déportation des opposants communistes. Beaucoup d’entre eux sont restés.
Le monastère Theoktistis, bien camouflé sous un rocher et dans la forêt
Dans l’église du monastère
La superbe plage de Nas
On accède à la plage en traversant la rivière
Sur les hauteurs de l’île, un joli petit lac de barrage
La plage dite «Seychelles», je pense que vous voyez pourquoi !
Une soirée entre amis, de la bonne cuisine, des clients qui sortent les instruments et chantent… que demander de plus ? Du vin local ? Il y en avait aussi !
La récolte des cerises a été plutôt bonne…
La plage Amos
Puis il a bien fallu quitter Ikaria, direction Thessalonique, la deuxième plus grande ville de Grèce, réputée pour sa vie culturelle et nocturne. Nous y avons passé quelques jours agréables, avant de nous poser au bord de la mer, dans la péninsule de Sithonie.
A Thessalonique, comprenne qui pourra…
Scène de vie ordinaire un dimanche soir à Thessalonique
A Sarti, toutes les plages offrent une vue imprenable sur le mont Athos !
Notre carburant du matin, le café frappé !
On ne peut pas échapper au mont Athos…
La belle vie…
Dans le prochain post, nous bouclerons la boucle de notre tour du monde : rendez-vous en Albanie, dans le Péloponnèse et à Athènes, où nous avons le 30 juin pris notre vol de retour pour Paris.
Magnificence des images et des clichés… je suis votre périple de votre odyssée amoureuse depuis le début en vous… en vous enviant ! L’envie est pourtant un péché au sens biblique du terme, mais que vous faites envie ! Vous rayonnez culturellement mais surtout amoureusement (et là je vous envie encore plus…); vous rayonnez à travers le monde, aux quatre coins de ce monde mais vous restez à l’épicentre de tout, à savoir le voyage intérieur. Vous nous avez posté plus d’une centaine de paysages plus éblouissant les uns que les autres, mais moi, celui qui au final perdurera c’est celui-ci, celui de votre amour indéfectible… le plus Grand des voyages… merci pour tout et surtout merci d’être vous ! Des bécots Seb
Oh merci Seb, tu nous fais plaisir. Nous t’embrassons !