Qui sommes-nous ?
Bertand et Nolwenn, quadras parisiens qui trouvent qu’il n’y a pas d’âge pour prendre un congé sabbatique et entamer un tour du monde.
Deux voyageurs avides de découvertes, prêts à se laisser surprendre.
Mais pourquoi le bleu ?
Le bleu persan, que décrit Nicolas Bouvier avec infiniment de poésie dans L’Usage du monde en 1963, a accroché notre œil :
« Et surtout il y a le bleu. Il faut venir jusqu’ici [en Iran] pour découvrir le bleu. Dans les Balkans déjà, l’œil s’y prépare; en Grèce, il domine mais il fait l’important : un bleu agressif, remuant comme la mer, qui laisse encore percer l’affirmation, les projets, une sorte d’intransigeance. Tandis qu’ici ! Les portes des boutiques, les licous des chevaux, les bijoux de quatre sous : partout cet inimitable bleu persan qui allège le cœur, qui tient l’Iran à bout de bras, qui s’est éclairé et patiné avec le temps comme s’éclaire la palette d’un grand peintre. »
Nous ne prétendons pas rivaliser avec le talent littéraire de Nicolas Bouvier et nous ne voyageons pas non plus dans le même sens que lui : le bleu iranien nous sera révélé quand nous entamerons la dernière partie de notre voyage, en avril 2017.
D’ici là, d’autres bleus, et une palette complète de couleurs, donneront le ton de ce voyage au long cours.