D’Ardabil à Téhéran, fin de séjour en Iran

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Des champs de thé. En Iran.

Une fois la découverte faite en potassant nos guides, la décision était prise : il fallait absolument que nous visitions la région en question. Direction la province du Guilan ! En quittant Tabriz le cœur gros, nous avons d’abord effectué un crochet par la frontière azerbaïdjanaise, pour un stop à Ardabil. Dans cette ville étape, pas des masses de choses à visiter, sauf un superbe mausolée, celui du cheik Suffi al-Din.

Six heures de bus plus tard en longeant des rizières et la mer Caspienne, que nous n’avons jamais aperçue en raison du brouillard, nous arrivions à Lahijan, capitale du thé. Alors, comment dire ? Cette ville nous a fait penser, sans pouvoir expliquer exactement pourquoi, à une station balnéaire soviétique des années 70… alors qu’elle est à 20 km de la mer ! Pas vraiment belle, mais avec un certain charme suranné autour de son petit lac artificiel.

Et les champs de thé, alors ? Nous les avons découverts dans les faubourgs de la ville sur le chemin du mausolée du cheik Zahed Guilani, les cueilleurs s’activaient d’ailleurs à la récolte. Des champs pas aussi spectaculaires que ceux visités en Inde et au Sri Lanka, mais jolis. Et, surtout, le thé de Lahijan est bien bon !

Nous ne nous sommes pas attardés à Lahijan, nous avions un autre plan : visiter Masouleh. Ce village dans les montagnes a beau être situé à seulement 110 km de la capitale du thé, il nous a fallu emprunter trois savaris (taxis collectifs) différents pour le rejoindre. Mais ce trajet un peu laborieux en valait la peine ! La particularité de ce village de 900 habitants réside dans son architecture : Masouleh est construit à flan de montagne et toutes les maisons sont dotées d’un toit plat, qui sert de cour pour la maison au-dessus, mais aussi de rue. Cette drôle d’organisation rend impossible la circulation des véhicules motorisés et c’est donc à pied, en empruntant les toits-terrasses et les (nombreux) escaliers, que l’on découvre le village. Nous y avons passé la nuit, dans une maison traditionnelle, ce qui nous a permis d’échapper au flot de touristes venus pour la journée.

Mais, déjà, il fallait repartir et prendre le chemin de Téhéran, où notre séjour en Iran allait s’achever quelques jours plus tard. Nous avons fait un arrêt à Qazvin, où l’ancien bazar et le caravansérail, récemment rénovés, nous ont éblouis.

Si la capitale iranienne n’est pas une grande destination touristique, nous avons apprécié de nous y promener, de visiter l’effervescent bazar, le palais Golestan… Nous y avons retrouvé Arman qui nous avait hébergés lors de notre arrivée et que nous devrions bientôt voir en France où il devrait poursuivre ses études de philosophie. Il nous a fait découvrir les quartiers nord avec leurs parcs, leur skate park et leurs vues incroyables sur les montagnes qui entourent Téhéran. Notre dernière soirée en Iran, nous l’avons passée avec Arman dans un café arménien, autour d’un narguilé puis d’un bon dîner. Une belle manière d’achever ce séjour de quatre semaines dans un pays qui n’a cessé de nous étonner. Et ses habitants de nous émouvoir.

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C’est par un jardin que l’on accède au mausolée du cheik Suffi al-Din, à Ardabil

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Le cercueil du cheik Suffi est à l’intérieur de ce bâtiment, mais il est interdit d’y prendre des photos… Pas grave, les extérieurs sont magnifiques !

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Pourquoi se contenter d’un dôme quand on peut en construire trois ? 

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A Ardabil comme à Tabriz, le miel (succulent) est vendu encore en rayons

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Les cueilleurs au travail dans les champs de thé à Lahijan

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Pause thé sous bonne surveillance…

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Le mausolée du cheik Zahed Guilani

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La campgane pour l’élection présidentielle battait son plein à la fin de notre séjour en Iran. Nous avons échangé assez librement avec des partisans du président Rohani, qui souhaitaient notamment connaître notre opinion au sujet de leur favori et, plus généralement, du régime iranien

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La théière-fontaine de Lahijan nous a bien fait rire

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Massouleh, petit village niché dans les montagnes, attire chaque année des milliers de touristes

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La maison où nous avons passé la nuit

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Au bazar, nous avons dîné de soupes ultra-roboratives et de fèves

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Le petit-déjeuner, avec un super pain offert par Sanaz et Amir, ainsi que des gâteaux fourrés aux noix, spécialité de la ville de Fuman toute proche

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L’ancien bazar d’Ardabil, qui abrite désormais notamment des cafés particulièrement stylés

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Le très raffiné café Negarossaltaneh

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Plus original, Ersie Optic a créé une décoration autour des stocks d’une ancienne boutique de lunettes

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Forcément, nous nous sommes amusés avec des montures vintage

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Retour à Téhéran ! Le nord de la capitale est bien plus vert que le centre, la vue sur les montagnes en prime 

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Pourquoi la découverte de ce skate Park nous a-t-elle surpris ? Les jeunes iraniens ont des passions semblables à celles des ados du monde entier… 

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De nombreuses statues et fresques prélevées à Persepolis sont exposées au musée national, à Téhéran

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Le charme de Persépolis a opéré sur nous une seconde fois

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Dernière soirée en Iran, avec Arman. Le lendemain nous nous envolions pour Istanbul