Sud bolivien – l’échauffement

Le Sud Lipez, le salar d’Uyuni… Ces destinations nous faisaient rêver depuis longtemps, bien avant de projeter ce tour du monde… Il y a une quinzaine de jours, début octobre, nous avons pu transformer ce fantasme en réalité, en effectuant une excursion de quatre jours dans le Sud de la Bolivie. Quatre jours d’émerveillement permanent à base de paysages à couper le souffle (et pas seulement en raison du manque d’oxygène lié à l’altitude), de couleurs incroyables, d’animaux trooooop mignons (pardon, je m’emballe)…

Le salar d’Uyuni et la réserve nationale Eduardo-Avaroa sont deux des merveilles naturelles que propose l’Amérique du Sud, qui se méritent car les conditions climatiques et l’altitude en font une destination pas vraiment de tout confort (mais soyons honnêtes, ce n’est pas non plus une énorme aventure !).

Le « tour » classique est une boucle au départ d’Uyuni ; nous avons décidé de nous rendre plutôt dans le Sud du pays, à Tupiza, pour commencer notre excursion qui ainsi durerait un jour de plus, serait plus compète et irait à contre-sens du gros du flux touristique.

Si peu de gens parcourent la région par leurs propres moyens, nous avons tout de même croisé des cyclistes et un camping car ; nous sommes restés plus classiques et avons fait appel à une agence. Nous sommes partis à trois 4×4, accueillant chacun un guide-chauffeur et quatre ou cinq touristes, plus une cuisinière pour l’ensemble du groupe. L’hébergement se fait dans des structures rudimentaires, sans chauffage (à 4000 m d’altitude la précision a son importance) ni douche les deux premiers jours. Mais qu’importe, en route !

Le premier jour, nous avons avalé un bon paquet de kilomètres au départ de Tupiza pour rejoindre la réserve nationale de faune andine Eduardo-Avaroa.

Après à peine une heure de route sur la piste bien chaotique, nous avons débouché sur cette merveille…

Et les oiseaux qui se posent aisément sur les cactus à gros piquants, on en parle ?

Nous avons visité l’ancienne mine coloniale espagnole de San Antonio de Lipez, située à 4690 mètres d’altitude . Les indiens y travaillaient en étant réduits en esclavage. La visite est assurée par un vieux monsieur, habitant du village de San Antonio, abandonné il y a vingt-cinq ans pour être reconstruit plus bas et bénéficier de conditions climatiques un peu moins rudes.

Un classique de l’Amérique du Sud : les briques d’adobe séchant au soleil.

En fin d’après-midi, nous avons atteint la première d’une longue série de lagunes. A suivre !