Nous avons dit hasta luego au Pérou sur les rives du lac Titicaca, dans le bus qui nous emmenait de Puno (après un trajet de nuit entre Cusco et Puno) à Copacabana. Enfin, pas tout à fait dans le bus : à la frontière, on descend côté péruvien pour effectuer les formalités de sortie, puis on rejoint à pied la Bolivie pour se mettre en règle avec les services boliviens de l’immigration. Là, on peut remonter dans le bus, direction Copacabana !
Quoi, serions-nous de retour au Brésil ?
Non, il existe une ville de ce nom sur la rive bolivienne du lac Titicaca. Soyons clairs : autant la baie de Copacabana est jolie, autant la petite ville donne dans la laideur, avec ses maison et immeubles de briques non enduits, caractéristiques de la région. Dans les zones urbanisées, les habitants ont apparemment dit adieu aux traditionnelles maisons en adobe…
Copacabana présente tout de même quelque intérêt :
- plusieurs points de vue de dingue, si l’on se donne la peine de gravir les collines qui entourent la ville… ce qui n’est pas si simple, je vous rappelle que le lac Titicaca est situé à 3800 m d’altitude et que l’on s’essouffle vite !
- la proximité de la Isla del Sol, magnifique île où ne circule aucune voiture et où, malgré le tourisme (grâce à lui ?), trois communautés perpétuent un mode de vie traditionnel. Nous vous raconterons notre journée sur cette île dans un prochain post.
Nous avons passé deux jours à Copacabana, juste le temps nécessaire pour organiser notre sortie sur la Isal del Sol et trouver un hébergement à La Paz, étape suivante de notre séjour en Bolivie.
La vue sur le lac est incroyable