Dans la quebrada de Humahuaca

dscf1426-2

Il y a un mois, nous entrions sur le territoire argentin, après un séjour formidable dans le Sud bolivien. Un train de nuit nous avait conduits à Villazon, où nous avons traversé la frontière. Passer une frontière terrestre, c’est toujours plus intéressant que d’effectuer les formalités dans un aéroport* : on peut observer les locaux qui, eux, bien souvent, changent de pays chaque jour pour aller travailler ; les mouvements de marchandises diverses…

Quelques heures de bus plus tard, nous étions à Humahuaca. Dans une auberge de jeunesse très cool, nous prenions nos marques argentines. Si les paysages ressemblent à ceux des précédents jours, la population elle a bien changé. Majoritairement, l’argentin est de type européen quand le bolivien est de type indien (aymara, quechua…) et ils ne parlent pas la même langue non plus. J’exagère un peu, mais entre le castellano parlé en Bolivie ou au Pérou (à peu près le même qu’en Espagne) et celui des Argentins, il y a un monde. La prononciation est très différente, mais aussi certaines règles de conjugaison. Si Bertrand est très à l’aise, puisqu’il a vécu en Argentine, moi je galère un peu pour comprendre (et encore plus pour parler).

Bref, nous sommes dans la région de la quebrada de Humahuaca, un canyon multicolore inscrit au patrimoine culturel et naturel de l’humanité. Nous passons de village en village : quelques jours à Humahuaca, puis à Tilcara, et une journée à Purmamarca. Les villages n’ont rien d’extraordinaire, mais l’ambiance y est agréable et très décontractée.

Malheureusement, le soleil s’est peu montré à Purmamarca, où la quebrada est la plus spectaculaire. Donc peu de photos…

* Pour le moment, que ce soit dans les tout petits postes-frontières ou les plus importants, pas de file d’attente interminable, aucun bakchich réclamé par les agents des services de l’immigration… Le jour où ça se produira, évidemment, on reparlera de mon goût pour les frontières terrestres !